Du 12 mars 2019 au 5 janvier 2020, le Musée de l’Immigration accueille l’exposition « Paris-Londres Music Migrations (1962-1989) » au Palais de la Porte Dorée.

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L’enjeu de cette exposition est inédit : comment inscrire le monde de la musique dans l’évolution de la société contemporaine, en France et en Angleterre ?

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A travers un véritable voyage immersif et chronologique, l’exposition tente de rétablir la place non négligeable de la sphère musicale au sein des différents combats politiques, sociaux ou raciaux qui ont bercés ces trois décennies. Nourrie par de nouveaux flux d’immigration et plusieurs générations issues du métissage, ce sont des perpétuels changements au sein de ces deux capitales dont témoigne la musique de cette époque. Bien souvent, c’est d’ailleurs la sphère musicale, elle-même, qui amorça de nombreuses revendications décisives.

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L’exposition présente ainsi plus de 600 documents liés à la musique dont de très nombreuses photographies (Jeannine Niepce, James Barnor, Philippe Chancel, Syd Shelton, Philippe Terrasson, Jean-Philippe Charbonnier, Dennis Morris, Stokely Carmichael…) offrant un éclairage inédit sur l’évolution des réalité individuelles et sociales à Paris et à Londres.

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En tentant de décloisonner les disciplines, le Musée de l’Immigration propose une nouvelle lecture de l’Histoire, à la lumière de tous les acteurs visibles et invisibles qui ont œuvrés à son évolution culturelle. A travers l’univers de Salif Keita, Manu Dibango, Papa Wemba, Asian Dub Foundation, Alpha Blondy, Desmond Dekker… la musique, plus que tous les autres vecteurs artistiques, se présente comme un outil de diffusion massive des idées, au service des individus pour faire évoluer le monde.