
Max Aguilera-Hellweg
L’Américain Max Aguilera-Hellweg est photographe et médecin.
Pendant vingt ans, il est grand reporter pour les magazines Esquire, Rolling Stone, The New York Times, National Geographic...
Mais en 1989, sa vie bascule. Suite à une mauvaise chute de cheval, Max est opéré, son bras droit reste paralysé à ce moment-là. Il renonce alors au reportage et décide de travailler à la chambre grand-format. Quand un magazine lui commande le portrait d’un chirurgien, pour la première fois, il photographie une opération. Et c’est un choc. Max retournera des centaines de fois au bloc opératoire, réalisant ce qu’il nomme un «atlas du corps humain».
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais Max a voulu aller plus loin : « J’ai photographié le médecin qui sauve une vie, à un moment j’ai voulu être ce médecin !». À 40 ans, il entame des études de médecine. Onze ans plus tard, il est officiellement médecin. Il fait alors le choix de ne pas exercer pour se consacrer totalement à son art. Certaines de ses photos sont exposées au Museum of Modern Art de New York. Il a remporté le World Press Photo (section Science) pour son ouvrage Le cœur sacré, un atlas chirurgical du corps humain. La version française a été primée lors des Rencontres d’Arles en 2006.
Il vit et travaille à New York.


L'exposition
L’exposition Des robots et des hommes regroupe une trentaine de photographies couleur de Max Aguilera-Hellweg. Elle est présentée au Centre Culturel Bellegarde à Toulouse en Avril 2016.
Depuis quelques années, ce photographe américain parcourt le monde pour documenter l’émergence des robots humanoïdes. Il en est un témoin privilégié, unique. Les roboticiens lui ouvrent les portes de leur laboratoire.
Face à des créatures humanoïdes, il serait facile de ne photographier que leur ressemblance. Cela n’intéresse pas Max Aguilera-Hellweg. Par son art du cadrage, sa maîtrise de la lumière, sa connaissance de l’anatomie aussi, il réussit à montrer ce qu’ils ont de véritablement humain. Il réussit à faire leur portrait.
Grâce à ces photographies, nous entrons dans une certaine forme d’intimité avec la machine. Cela peut surprendre le visiteur de l’exposition car en Occident, les robots font peur. Depuis des siècles, la littérature puis les films de science-fiction se sont chargés de nous les rendre menaçants. Max Aguilera-Hellweg explique ainsi sa motivation « pour que ceux qui voient mes images aient moins peur. On a peur de ce qu’on ne connaît pas» Et il ajoute : « Après tout, ce ne sont que des machines ».

Vente
Stand de vente des photos de l'exposition le 6 juin 2022 à l'occasion de la 58e édition de la Foire de la photo à Bièvres. Tirages uniques (Pro Pigmentaire Classic - LxH : 48 x 60 & 83 x 100 cm Satiné).
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