top of page

ÉVÉNEMENT

ENVISAGÉES

Capture d’écran 2018-08-15 à 13.25.42.pn

JEAN CHRISTIAN BOURCART

EVENEMENT

COLERE(S)

Jean Christophe Bourcart est un aventurier. Pour chacun de ses projets photographiques, il s’y prend complètement différemment. Tantôt collectionneur de photos de mariage ratées, tantôt espion dans les maisons closes, ou encore provocateur projetant des images de victimes irakiennes sur des maisons américaines, ce membre de l’agence VU est un révolutionnaire à sa façon. 

Le photographe cherche le danger et s’y confronte volontairement.

 

Pour ne choisir que quelques exemples, en 2011, il s’était rendu dans la ville de Camden, à quelques kilomètres de New York, après avoir cherché la « ville la plus dangereuse des Etats Unis » sur internet. Là bas il réalisera une série de photographies, au fil des rencontres, déambulant dans les rues. Il ne peut que constater la misère dans laquelle les gens vivent, à seulement 2h de New York. Il sort par la suite l’ouvrage « Camden ». 

 

« Je voulais retrouver cette étrange énergie qui se dégage des lieux où les règles et les contraintes sociales sont abolies ou affaiblies. Un sentiment de liberté mêlé à l’excitation du danger ».

 

Au paravant, en 2005, pendant ses vacances, il avait décidé de projeter des images de victimes irakiennes sur des maisons, des supermarchés, des églises de New York. Il voulait alors confronter les paysages lisses et propres des rues de la ville aux réalités de la guerre se déroulant simultanément. 

 

A la Fisheye gallery, il présente un travail profondément anti Trump. A travers de très sombres portraits de personnes soutenant l’actuel président des états Unis lors de son investiture, Jean Christian Bourcart cherche à dénoncer l’inhumanité dans leurs visage, il dira lui même à propos de ce travail : 

« Je photographie les supporters de Trump au télé avec une hargne frénétique. Face à cette masse morne et sombre, et ses conceptions fallacieuses et méchantes, mon appareil photo se transforme en machine à dégrader leur image, coupant dans les visages, traquant les rictus inconfortables, dévisageant leur humanité amputée. Ces photographies sont l’expression de ma révolte. »

Aujourd’hui les photographies de Jean Christian Bourcart sont dans les collections du MoMa de New York, du FNAC ou de la MEP à Paris. Il a reçu plusieurs prestigieux prix tout au long de sa carrière tels que le prix Nadar en 2011. 

Exposition Jean Christian Bourcart « Jour de colère »

Du  2 novembre 2018 au 25 novembre 2017

Fisheye gallery 

bottom of page