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ÉVÉNEMENT

COLERE(S)

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GOLDBLATT

EVENEMENT

AFRIQUE(S) DU SUD

ENVISAGÉES

David Golbatt est né en 1930 en Afrique du sud et tout au long de sa vie, il a documenté la vie de son pays.

Aujourd’hui, le Centre Pompidou réserve une exposition rétrospective à ce géant de la photographie documentaire et engagée de 87 ans.

255 tirages, ainsi que 45 documents et 7 films nous sont présentés pour retracer les 70 ans de carrière du photographe. 

Goldblatt débute sa carrière comme photographe de presse dans là la fin des années 40, au début de l’Apartheid, dont il va documenter les difficultés, sociales et économiques, qui pendant 50 ans, marqueront son pays de manière irréversible. Il se dit boulversé, adolescent, par la victoire du parti National et l’installation de la suprématie blanche dans son pays.

« Durant l’apartheid, la couleur m’a parue trop douce pour représenter la réalité du quotidien ».
Il photographie donc en Noir et blanc, les visages de travailleurs noirs, victimes de la ségrégation, les centres commerciaux, les transports en communs (cf : livre The Transported of KwaNdebele 1989)... mais aussi l’autre coté de l’Apartheid, les Afrikaners, avec qui il passera également beaucoup de temps à étudier leur idéologie (cf ouvrage Some Afrikaaners photographs, 1975). Il dira que le fait d’être blanc lui permettait d’observer les deux cotés de l’Apartheid sans avoir à rendre de compte.
En 1979, il passera du temps à prendre des photos dans la ville de Boksburg, réservée aux blancs, et principalement dépendante du travail des noirs (Ouvrage In Boksburg 1982).
A partir des années 60, en marge de ce travail personnel de documentation de son pays, il travaillera pour des magazines comme le New York Times ou Paris Match.
En 1989, il fonde le Market Photography Workshop à Johannesburg, avec l’intention d’enseigner la photographie aux jeunes, et « particulièrement ceux qui ont été désavantagés par l’Apartheid ». Cette école contribuera grandement à l’essor de la photographie en Afrique du Sud et a la découverte de jeunes talents dans le pays. 

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En 2009, le photographe reçoit le prestigieux prix HCB pour son projet « TJ ». Issu des plaques d’immatriculation, TJ signifie « Transvaal, Johannesburg ». Ce projet n’est pas un portrait de la ville, mais ce sont des bribes de son travail au fil des années. Qu’elles soient politiques, économiques ou sociales. On y retrouve son travaille sur les mines en 1967 (dont il avait publié l’ouvrage On the Mines en 1973), sur les embouteillages en 1970, ou encore au sein des quartiers de Soweto. En 2010, il avait aussi demandé a d’anciens criminels de revenir sur les lieux de leurs crimes afin de raconter leurs histoires, et ces recueils sont aussi dans le projet « TJ ». 

Exposition David Goldblatt

Du 21 février 2018 au 13 mai 2018

Centre Georges Pompidou 

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