La première partie de l'exposition est une sorte de galerie des portraits des employés afghans travaillant pour l'ONG, réalisés par la photographe reporter Sandra Calligaro. Ici l'image inconsciente de l'expatrié travaillant dans l'humanitaire loin de chez lui se déconstruit. Les employés sont aussi des locaux qui décident de faire changer les choses au sein de leur propre pays. 

En face, d'autres portraits, en couleurs, des employés et patients des centres de santé, réalisés cette fois par le photographe reporter Christophe Da Silva. Ici l'on peut voir les relations et les moments de vie au sein de ces centres installés par Action Contre la Faim, notamment en Afrique. Toujours dans une volonté d'allier art et technologie, des QR codes nous permettent d'entendre les paroles de certaines des personnes photographiées. 

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Dans un deuxième temps, une installation virtuelle nous permet d'entrer dans la peau d'un humanitaire et de vivre une situation inspirée d'histoires vécues par les hommes et femmes sur le terrain. Il s'agit a travers cette expérience de découvrir et de comprendre les difficultés rencontrées par ces personnes dans les zones de conflit couvertes par Action Contre la Faim. 

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Enfin la troisième salle, sombre, nous plonge au coeur d'un échange, entre le photographe reporter Guillaume Binet, une femme, et une traductrice. L'histoire est poignante, sans image, nous écoutons la femme raconter la mort de son fils. Enfin, l'installation nous permet de découvrir le visage de cette femme, derrière un rideau.